Année olympique oblige, les collectivités pensent, elles aussi, au sport ! Voici le programme culturel des Bibliothèques de Toulouse pour les semaines à venir -parce qu’entre deux entraînements, il est toujours enrichissant d’apprendre un peu plus sur l’histoire et la culture du sport…
EXPOSITIONS
D’Aristote à Coubertin : sports & sportifs Du mercredi 9 mai au samedi 7 juillet Bibliothèque d’étude et du patrimoine
Aujourd’hui enjeu de l’orgueil national, de paris démesurés ou de défouloir, les manifestations sportives modernes semblent très éloignées du berceau de leur origine. «Athlétisme», «gymnase» sont issus de la langue grecque, mais «sport» de l’anglais. Par contre, «les jeux» sont romains et relèvent du spectacle offert à la foule. Ces différences rejoignent une conception militaire du corps vue par les allemands tandis que Coubertin, enthousiasmé par l’éducation anglaise où le sport fait partie intégrante du cursus scolaire, cherche à rétablir les jeux olympiques. Cérémonie religieuse au temps de la Grèce antique, ces jeux sponsorisés sont l’objet de marchandages. Passe temps, récréation, jeu, art du mouvement, le sport a pris diverses formes au fil des siècles jusqu’à ce que la bourgeoisie occidentale du XIXe s’en approprie quelques uns pour en faire un marquage social. Surgissent alors des lieux réservés à telle ou telle pratique, naît une mode et éclosent des clubs plus ou moins fermés. Arrive ensuite le temps de la massification mais c’est quelques années après Coubertin. Celui-ci meurt en 1937, ayant donc vu les jeux de 1936 à Berlin, se demandant peut-être que deviendrait la formule « Citius, Altus, Fortius ».
Le sport Européen à l’épreuve du Nazisme : des JO de Berlin aux JO de Londres (1936-1948) Du mardi 10 juillet au dimanche 23 septembre Médiathèque José Cabanis Salle d’exposition et atrium (rez-de-jardin)
Les régimes totalitaires n'ont pas seulement utilisé l'école, l'armée et les loisirs pour fabriquer le corps de «l'homme nouveau» et mobiliser son esprit. Ils ont également eu recours à l'éducation physique et au sport envisagés comme un moyen d'améliorer la «race» et de préparer la guerre. D'où l'intérêt plus marqué pour la natation et l'athlétisme qui assouplissent les musculatures et sculptent les corps, pour le rugby et la boxe qui trempent les caractères, pour les sports de vitesse comme l'automobile et l'aviation qui donnent le goût du risque. La prise de contrôle et l'épuration des fédérations sportives et de leurs clubs, l'encadrement sportif des masses et le rayonnement à l'étranger des champions et des équipes nationales constituent les fondements de la politique sportive des régimes fasciste et nazi, de leurs imitateurs vichyste et franquiste, mais également de l'URSS. Jamais, dans l'histoire du XXe siècle, le corps dans sa dimension sportive n'aura été autant soumis à l'État. Le Mémorial de la Shoah, fidèle à ses missions, ne pouvait que s'emparer d'un pan de l'histoire de nos sociétés. L'exposition, le site internet http://sport.memorialdelashoah.org et le catalogue Le sport européen à l'épreuve du nazisme, des J.O. de Berlin aux J.O. de Londres (1936-48) rendent compte de ces réalités dans un souci de rigueur scientifique et de transmission vers un large public.
Alfred Nakache, le nageur d’Auschwitz Du mardi 10 juillet au dimanche 23 septembre Médiathèque José Cabanis coursives 1er et 2e étage
Alfred Nakache est né le 18 novembre 1915 à Constantine en Algérie. Dès les années 1930, il connaît une carrière sportive exceptionnelle. Champion d’Afrique du Nord, il participe aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936. Dès lors, les exploits s’enchaînent. En 1941, à Marseille, c’est la consécration : le nageur devient recordman du monde. Victime de la législation antisémite, Alfred Nakache est arrêté en décembre 1943 à Toulouse et déporté à Auschwitz. Sa femme et sa fille y sont assassinées. Malgré les conditions de vie épouvantables et les humiliations répétées, le nageur effectue des longueurs dans le bassin d’Auschwitz III-Monowitz. De retour à Toulouse après avoir connu la marche de la mort et son transfert au camp de Buchenwald, il redevient champion de France et bat un nouveau record du monde. Il participe aux Jeux Olympiques de Londres en 1948. À travers l’exposition inédite qui lui est consacrée, la ville de Toulouse et le Mémorial de la Shoah http://www.memorialdelashoah.org/ ont voulu lui rendre un vibrant hommage.
PROJECTION CINEMA
Raging Bull, de Martin Scorsese Vendredi 6 juillet à 22h30 Cour de la Cinémathèque de Toulouse
En écho aux expositions, la Cinémathèque de Toulouse propose cette projection à l’occasion du Cinéma en plein air. Pour la huitième année consécutive, la Cinémathèque de Toulouse investit la cour du 69 rue du Taur et la transforme en une salle de projection particulièrement conviviale et accueillante : tous les soirs, du mardi au samedi, à la nuit tombée, venez frissonner, rire, pleurer, palpiter, danser, aimer, avec les plus grands films de l’histoire du cinéma.
PROJECTION/RENCONTRE
Alfred Nakache, le nageur d’Auschwitz de Christian Meunier Mardi 10 juillet à 18h Médiathèque José Cabanis Grand auditorium (rez-de-jardin) France, documentaire, 52 min, 2001, Zagarianka production / Doriane films
Né en 1915 à Constantine, Alfred Nakache enchaîne dans les années 1930 les exploits sportifs en France. Victime de la législation et des persécutions antisémites, le champion de natation est arrêté en 1943 et déporté à Auschwitz. De retour des camps, Alfred Nakache reprend la natation et participe aux JO de 1948. En présence de Robert Nakache, frère d’Alfred Nakache, de Christian Meunier, réalisateur, et de Denis Baud, écrivain. Animée par Hubert Strouk, coordinateur régional du Mémorial de la Shoah.
FILMS A EMPRUNTER
La ligne droite, de Régis Wargnier, France, 2011, 1h39, France Disponible à Médiathèque José Cabanis, Croix-Daurade, Empalot, Izards, Serveyrolles. Leïla, après cinq années de prison, retrouve la liberté. Elle va rencontrer Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident. La seule discipline que celui-ci peut pratiquer avec son handicap, c'est la course. Mais avec un guide, auquel il est attaché, par un fil, le temps de l'entraînement. Ce sera en l'occurrence une guide : Leïla, elle-même athlète de haut niveau dans sa vie d'avant. Leïla se tait sur son passé. Yannick, étouffé par les marques de compassion de son entourage, va s'arranger de ce silence. L'entraînement, et puis les projets de compétition vont les aider à se reconstruire, l'un avec l'autre. Un film très émouvant sur le handisport. Une belle histoire de confiance et d'amitié entre deux vies brisées.
Des histoires et du sport Des histoires de sports, de sportifs, réels ou fictifs, le cinéma en a fabriqués depuis les Frères Lumières… Charlot Boxe, et Harry Potter joue des parties de Quidditch. On peut rire, avec Les rois de la glisse, Cody le manchot, Brice de Nice, pas avec ceux de Point break. On rêve de Ballon d’or ou de la jouer comme Beckham ; Goal fait naître un prodige. Tous les genres de films connaissent l’épreuve sportive et tous les sports le cinéma. Dans Marqué par la haine, Coach Carter, The damned united, Against the Ropes ou Ali, le Champion ou le manager est au centre d’une histoire, qui a pu être vraie. Elle se joue avec un grand «H» sur le terrain d’Invictus ou des Chemins du triomphe, le suspense au bout de la course dans Marathon man et la satire autour du stade dans Coup de tête, A Mort l’arbitre ou en sortant des bureaux de Fair play. Dans Les chariots de feu, He got game, La regate, Million dollar Baby, Chak de ! India ou Chok Dee le dépassement de soi, ou la Rédemption par le sport fait cinéma, mais le supporter aussi dans La coupe, The Firm, The football factory ou Looking for Eric. Enfin, dans le Jardin des Finzi-Contini, on joue au tennis… Le Veronika de Fassbinder, met en scène un chroniqueur sportif et le Match Point de Woody Allen fait sans doute juste tomber une balle du côté où le destin bascule.
Friday Nights Lights Saisons 1, 2 et 3 disponibles à Médiathèque José Cabanis Tous les vendredis soir, dans un rituel solennel, s’allument les lumières du stade de la ville texane de Dillon. L’équipe de football américain du lycée est l’héroïne de la ville, et ainsi prétexte à de multiples pressions politiques. C’est dans cet environnement tendu que le coach Taylor (Emmy Award du Meilleur Acteur dans une Série Dramatique pour Kyle Chandler en 2011) doit s’imposer et insuffler chez ces jeunes le dépassement de soi pour gagner le championnat de l’État. La série télévisée Friday night lights illustre magnifiquement la performance sportive de l’équipe tout en développant avec finesse le passage délicat de ces jeunes à l’âge adulte. Une série très réussie qui a obtenu l’Emmy Award du Meilleur scénario en 2011.
LIVRES, BD ET PRESSE
Mercredi c'est sport Thomas Gornet, Rouergue, collection ZigZag, 2011 Disponible à Médiathèque José Cabanis, Bonnefoy et Saint Exupéry.
Un petit air d'anti-jeu dans cette rubrique consacrée au sport. Non, Zouz n'aime pas le sport. Un peu «grassouillet», mal dans sa peau, Zouz sent bien qu'il n'a pas sa place sur un terrain de foot ou dans une équipe de handball. Mais sa mère en a décidé autrement et, sensible au discours sur le bien être et l'épanouissement de son fils, elle est certaine de bien faire en l'inscrivant à diverses activités sportives. Ce petit roman, illustré avec humour et même férocité, s'adresse aux jeunes lecteurs dès 8 ans et sonne très juste. Il retranscrit avec sensibilité l'angoisse qui peut nous saisir, déguisé en survêtement et baskets, face à une horde d'extra-terrestres dotés d'aptitudes physiques paranormales : des sportifs.
Polina Bastien Vivès, KSTR Disponible à Médiathèque José Cabanis, Ancely, Saint Cyprien, Pont des Demoiselles, Empalot, Fabre, Izards, Minimes, Côte Pavée, Pinel, Roseraie, Serveyrolles, Grand M.
Polina (Grand prix de la critique Angoulême 2012), quant à elle, rentre dès son plus jeune âge à l’école de la danse. Remarquée par le maître Bojinski, elle évoluera pendant une vingtaine d’années sous son influence. L’appréhension de la petite fille, les blessures, la persévérance, la souplesse de la danseuse qui se révèle, tout s’incarne et s’anime sous la plume sensible de Vives.
Le goût du chlore Bastien Vivès, KSTR Disponible à Médiathèque José Cabanis, Ancely, Saint-Cyprien, Empalot, Fabre, Izards, Côte Pavée, Pinel, Roseraie, Serveyrolles, Grand M. Le goût du chlore (Essentiel Révélation Angoulême 2009), met en scène un jeune homme sommé par son kiné d’aller nager régulièrement pour soulager son dos. La palette vert-bleu, les perspectives, les vues sous-marines recréent à la perfection l’espace de la piscine : c’est une bulle dans la ville, comme le sera la rencontre avec une jeune fille croisée sur le bord du bassin.
Corps et âme : carnets ethnographiques d’un apprenti boxeur de Loïc Wacquant Agone, 2002 Un steak de Jack London Libertalia, 2010 Disponible à Médiathèque José Cabanis, Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine, Grand M
Lire Un steak de Jack London est assurément une expérience littéraire. C'est aussi changer de regard sur la boxe et découvrir ce sport de l'intérieur, bien loin des images télévisuelles. Servi par une langue épurée, au cutter, London nous fait pénétrer dans l'univers du boxeur, par ce terrible dilemme du joueur pauvre qui doit gagner "le" match à tout prix. Longtemps ce court texte, par son intensité, vous restera en mémoire... Sur la boxe, il faut lire aussi les carnets de Loïc Wacquant : novice, il s'est inscrit dans le club de boxe du ghetto noir de Chicago. Pris au jeu, il décrit le quotidien de ses compagnons de gant. Efforts, abstinences voire sacrifices, la vie du boxeur est une permanente surveillance des corps, une imbrication étroite entre le corps et le mental ; le sociologue livre ici un récit étonnant, entre carnet de bord et enquête ethnographique, des conditions de vie des quartiers de l'Amérique pauvre.
Berlin 36 de Alexandre Najjar, Plon, 2009 Disponible à Médiathèque José Cabanis et Saint-Cyprien.
Le Libanais Alexandre Najjar nous livre un roman historique sur les jeux olympiques de Berlin en 1936 qui ont été sans aucun doute l’heure la plus sombre des olympiades. Car celles-ci bafouaient les valeurs de l’olympisme du baron Pierre de Coubertin. Pour le régime nazi les jeux serviraient de vitrine pour leur propagande et pour montrer la puissance et l’unité des Allemands derrière le Führer. Le livre est né de l’admiration que porte Alexandre Najjar à Jesse Owens, l’athlète noir américain qui défia sur leurs terres les Nazis d’Hitler et leurs théories racistes en remportant quatre médailles d'or. L’auteur combine de manière crédible personnages réels qui ont fait l’histoire et personnages fictifs issus de son imagination. C’est ainsi que l’on retrouve Hitler, les ministres Goebbels et Göring, la cinéaste égérie du Reich Leni Riefenstahl, le baron Pierre de Coubertin, le sprinteur Jesse Owens qui croisent un pianiste de Jazz,un jeune libanais de passage ainsi qu’une courageuse journaliste française. Au final on se retrouve avec une fresque foisonnante qui nous permet de vivre de l’intérieur cette sombre page de l’histoire du sport.
Sport et civilisation : la violence maîtrisée Norbert Elias et Eric Dunning, Introduction de Roger Chartier, Fayard, 1986 Disponible à Médiathèque José Cabanis, Bibliothèque d’Etude et du Patrimoine
Le sport sert à tout... même à la sociologie ! La preuve, Norbert Elias, dans la lignée de ces réflexions sur le processus de civilisation, a étudié le sport comme révélateur des rapports sociaux. Comment les règles se sont-elles construites ? Comment sont nés les sports de compétition ? Quelle est la fonction du jeu ? Et quelle articulation avec la violence ? Pourquoi certains sports se sont ils développés dans certains pays plus que d'autres ? Et comment expliquer cette importance croissante du sport dans nos vies ? Autant de questions auxquelles les sociologues proposent des réponses éclairées, par une analyse méticuleuse de l'apparition des règles du jeu et de l’histoire du sport. Ce livre est une référence, et si la lecture en est parfois peu ludique (!), elle est incontournable pour qui souhaite comprendre les évolutions du sport, notamment dans son rapport étroit avec la violence de la société.
Alfred Nakache le nageur d'Auschwitz De Denis Baud, Loubatières, 2010 Disponible à Médiathèque José Cabanis, Bibliothèque d’Étude et du Patrimoine, Saint-Cyprien et Côte-Pavée
Le nom d’Alfred Nakache figure au fronton de la plus ancienne piscine de Toulouse, mais peu malheureusement connaissent le destin tragique de ce nageur exceptionnel. Alfred Nakache est né en 1915 à Constantine dans la communauté juive de cette ville kabyle. Dès 1933, il rejoint Paris avant de décrocher un premier titre de champion de France en 1935. Il participe aux Jeux Olympiques de Berlin en 1936 et devient en 1938 le meilleur nageur français et une véritable vedette populaire. Mais en 1940 le régime de Vichy met en place l’exclusion des juifs : il est déchu de sa nationalité française et ne peut plus enseigner. Il se réfugie à Toulouse où il est accueilli par les dauphins du TOEC. En 1943, il est déporté avec sa famille pour Auschwitz… il sera le seul à en revenir deux ans plus tard. Malgré tout, il reprend la natation, revient au premier plan et participe en 1948 aux JO de Londres. Rigoureux, l’historien Denis Baud nous propose une biographie passionnante qui vous permettra de prolonger l’exposition présentée à la médiathèque cet été.
Magic Messi De Luca Caioli , Éditions du rocher, 2011 Disponible à Médiathèque José Cabanis
À seulement 24 ans Lionel Messi est sans aucun doute le meilleur joueur du monde en activité voir pour certains le meilleur de tous les temps. Il a remporté deux Ligue des champions (2009, 2011) a reçu déjà 3 ballons d’or France Football (2010, 2011, 2012). L’histoire de Lionel Messi est un conte de fée. Le gamin de Rosario a quitté son Argentine natale pour l’Espagne car le FC Barcelone s’était engagé à prendre en charge le lourd et faramineux traitement médical qui pouvait soigner son déficit de croissance. À seulement 16 ans Messi intégrera l’équipe première du Barça. Vif, rapide, altruiste, il prouvera avec un ballon au pied il sait tout faire dribbles, feintes, passes, buts. Messi a le privilège de jouer dans la meilleure équipe de club du monde cependant pour dépasser le Dieu Maradona dans le cœur des Argentins il lui faudra gagner une coupe du monde avec la sélection nationale albiceste. Pour écrire cette biographie l’auteur s’est appuyé sur de nombreux récits et témoignages de gens qui ont côtoyé le phénomène depuis son enfance jusqu’à la gloire.
La presse sportive à la Bibliothèque d'Étude et du Patrimoine Les journaux sportifs captent un public intergénérationnel et multiculturel, imprimés sur du papier bon marché, ils se conservent difficilement mais passionnent toujours. À la Bibliothèque d'Étude et du Patrimoine nous avons Monsieur G qui consulte les anciens Midi Olympique, son frère était international à XIII, il y a Monsieur N, lui il est journaliste sportif, il recherche les pages sport de La Dépêche pour écrire un bouquin sur le rugby, je n’oublie pas Adrien, Maxime, et Antonin qui lisent l’Équipe entre 2 cours. Finalement à la Bibliothèque d'Étude et du Patrimoine le sport a beaucoup de lecteurs. Pourtant par nature les bibliothèques s’intéressent peu au sport, leurs fonds ne sont pas particulièrement riches dans ce domaine qui est par ailleurs rarement une thématique pour les bibliophiles. Cependant grâce au Dépôt légal, à des dons, mais aussi à quelques abonnements, les collections se sont enrichies pour offrir un corpus honorable à nos lecteurs. La bibliothèque possède dans ses archives des comptes rendus sportifs issus de la presse quotidienne depuis les années 1870, néanmoins elle tarde à conserver une presse plus spécialisée. Quelques titres isolés comme Le Bulletin de l’Automobile club du Midi, Le Bulletin du Club alpin français, jalonnent l’entre deux guerres. C’est dans les années soixante avec le Midi Olympique et l’Équipe que la Bibliothèque d'Étude et du Patrimoine débute franchement la conservation de la presse sportive.
Art et sport : de Toulouse-Lautrec, Picasso, Magritte, Hockney aux Nouveaux Fauves : arts plastiques, affiches, sports moteurs, photographies, jeux vidéos Exposition 23 mars - 3 juin 1984, Musée des beaux-arts Mons, Belgique Disponible à Médiathèque José Cabanis Véritable point d’accès à nombre de techniques, aux corpus d’artistes aussi riches et divers que ceux de Wharol, Lartigue, de Staël, Calder ou Zucker, ce catalogue confronte et rapproche dans la beauté, deux cultures souvent opposées, celle du corps et de l’esprit. Les disciplines sportives et artistiques se succèdent y compris le graphisme «préhistorique» des premiers jeux vidéos avec un commentaire critique accessible et la bio-bibliographie des artistes présentés.
Va y avoir du sport ! Galerie Les Filles du Calvaire, Paris, lundi 1er octobre 2001 à l'initiative du Centre d'études et de recherche en arts plastiques, Université Paris I ; commissaire d'exposition Sandrine Morsillo. Paris, Publications de la Sorbonne, 2002 Disponible à Médiathèque José Cabanis
Une équipe de15 artistes d’aujourd’hui sur le terrain d’une galerie pour une seule journée : Ils ont relevé ce défi, tout aussi sportif qu’artistique, dans le thème, les pratiques et performances relatés et montrés dans ce catalogue. Valérie Belin montre des corps de Bodybuilders, Jacques Julien sculpte des buts détournés. Pierrick [Sorin] et Jean Loup font du foot ou Pierre Petit et sa Raquette exotique vantent le bonheur d’être sportif… Après un bref commentaire des œuvres présentées, photographie, peinture, vidéo, performance… une seule conclusion possible s’impose à la commissaire, en forme de confirmation : «l’art, c’est du sport !».
Histoire de l'arc à travers le timbre poste De Jean-Marie Khoury, Éditions Papier Libre, 2010 Disponible à Médiathèque José Cabanis
Adepte de tir à l’arc et de philatélie, Jean Marie Khoury, médecin agréé auprès de la Fédération Française de Tir à l’Arc, a décidé de réunir ses deux passions pour nous raconter l’histoire de ce sport, de ses différentes disciplines, de ses légendes. Très bien documenté, illustré de vignettes colorées, ce voyage philatélique nous permet de découvrir ce sport de manière ludique et originale. Tout public.
MUSIQUE
La playlist spéciale sport Disponible dans les bibliothèques musicales de Toulouse Chez le sportif, la musique peut constituer une aide efficace pour la préparation mentale qui précède une épreuve. Voici quelques titres pour allier sport et musique : envie de courir ? Écoutez les Chariots de feu de Vangelis. Vous vous préparez pour un match de boxe et vous voulez être le winner ? Écoutez Eye of the Tiger de Survivor. Votre équipe de rugby favorite vient de gagner ? Écoutez We are the champions de Queen. Ah non, c’était du foot ? Alors écoutez I will survive de Gloria Gaynor. Mais peut être que vous préférez les salles de sport : alors ce sera Maniac de Flashdance pour du cardio ou What a feeling d’Irene Cara pour démarrer doucement. Aaah mais c’est la danse que vous préférez ? Éclatez-vous sur Fame d’Irene Cara ou tentez la chorégraphie de la danse de Rabbi Jacob !
Influences Distrib. Mosaïc Music, 2007 From Palmer Distrib. Mosaïc Music, 2009 De Roger "Kemp" Biwandu Disponibles à Médiathèque José Cabanis
Roger "Kemp" Biwandu a deux passions : le rugby et la batterie. Il est né en 1972 dans la région de Bordeaux. Il commence très tôt la batterie et accompagne dès l'âge de 16 ans, Biréli Lagrène. Mais aussi, s'oriente vers le rugby où il entraîne le club de Lormont. Cependant, sa passion reste la batterie. Virtuose discret, il a une pulsion rythmique épouse de nombreux styles musicaux : jazz, soul, pop, rock. Une musique cosmopolite et chantante, la rencontre d'un jazz en devenir et de sons qui touchent à l'inconscient collectif. De plus, Roger "Kemp" Biwandu compose en très grande partie tous les morceaux de ses disques ou bien en emprunte à Jeff "Tain" Watts, ou bien encore aux frères Marsalis. L'introduction de son album Influences avec le fameux haka (danse chantée rituelle) des Néo Zélandais tant apprécié au rugby, nous montre finalement qu'il n'y a pas tant de distance entre le sport et la musique !!